Fonds Ninepoint de santé alternative

Commentaire de septembre 2019

Au cours des quatre derniers mois, le secteur du cannabis a connu un important recul. Des ventes ont eu lieu à grande échelle, n’épargnant aucun participant. Cela n’a fait aucune différence si une société a atteint ou dépassé ses cibles de croissances et ses prévisions de flux de trésorerie (comme Trulieve [TRUL] ou Valens GroWorks [VGW]) ou si une société s’est située bien en deçà de ses projections initiales (Canopy ou Aurora). En général, les sociétés en commandite canadiennes s’éloignent de leurs cibles de 50 %, alors que la valeur boursière d’entreprises américaines exerçant leurs activités dans de multiples États accuse une faiblesse similaire. Dans de telles situations, notre approche de gestion active met l’accent sur la gestion du risque. Comme on peut le constater dans notre répartition du portefeuille de la fin du mois, nous maintenons une saine pondération en liquidités qui s’est bonifiée alors que nous avons réduit ou éliminé des positions dans le secteur du cannabis que nous ne jugeons pas constituer des positions de base. Nous avons également attribué des capitaux dans nos autres sous-secteurs. En outre, notre programme de vente d’options participe activement à la vente d’options de vente de titres de sociétés que nous ne craignons pas de détenir à ces niveaux plus faibles. Au cours des trois derniers mois, le Fonds a reculé de 17,01 % par rapport au fonds HMMJ passif, en baisse de 33,36 %.

Au cours du mois de septembre, l’interdiction des produits de vapotage a dominé les manchettes, forçant les investisseurs à réévaluer leurs attentes en matière de croissance de nombreuses sociétés de cannabis (une analyse suit). Certaines entreprises ont été plus touchées que d’autres, alors que les attentes envers le possible report par Santé Canada du lancement de Cannabis 2.0 afin de mieux comprendre les risques liés au vapotage ont grandi. Ensuite, les nouvelles du 30 septembre voulant que BNY Mellon (Pershing) cesse d’accepter la garde d’actions américaines de sociétés du cannabis ont exercé une pression accrue sur les cours alors que les investisseurs devaient trouver des dépositaires de rechange. En quelques jours, d’autres grands dépositaires bien connus accueillaient des clients. Nous croyons qu’il est étrange qu’au moment où la loi SAFE (Loi sur les opérations bancaires sûres et loyales) est adoptée par la Chambre et semble sur la voie de l’adoption par le Sénat (une analyse suit), BNY Mellon prenne cette mesure de restriction accrue.

Nous sommes d’avis que la valeur boursière de nombre des sociétés de premier plan du secteur nord-américain du cannabis ne reflète pas la vigueur des activités sous-jacentes qu’elles représentent. Nous notons qu’au printemps, les titres des entreprises américaines exerçant leurs activités dans de multiples États se négociaient à un prix de 60 à 70 % inférieur au multiple moyen des sociétés en commandite canadiennes. Cet escompte se maintient dans la fourchette de 40 à 50 %. Nous continuons de mettre l’accent sur les sociétés américaines qui élargissent leurs plateformes État par État, bâtissant des marques et étendant leur distribution de gros et de détail. Malgré un manque de légalisation fédérale aux É.-U., il existe un marché potentiel beaucoup plus vaste avec des sociétés en mesure d’annoncer leurs produits dans le cadre réglementaire de chaque État. En vertu de la réglementation actuelle, les sociétés canadiennes n’ont pas cette capacité.


Source : viii Capital

Nous sommes d’avis qu’il s’agit d’un bon moment pour investir dans le Fonds Ninepoint de santé alternative. Les sociétés du cannabis de premier plan affichant une croissance des revenus sur trois mois et des flux de trésorerie positifs en hausse, les points d’entrée en termes de valorisation sont très attrayants. En outre, il y a un certain nombre de catalyseurs à venir qui pourraient pousser le secteur encore plus haut, y compris :

Achèvement des examens du ministère de la Justice des opérations de fusion et acquisition, éliminant les incertitudes et permettant aux entreprises de se regrouper et d’établir des présences nationales;

Discussions à l’égard de règles harmonisées dans des états additionnels à forte population comme New York, le New Jersey et le Connecticut en vue de l’introduction du cannabis pour utilisation récréative. Collectivement, ces États représentent une population de 32 millions de personnes;

Introduction de Cannabis 2.0 au Canada;

Adoption de la Loi SAFE par le Sénat américain.

La détention de positions uniques dans le secteur du cannabis peut poser problème. Détenir un portefeuille des sociétés de premier plan dans une stratégie activement gérée a constitué une approche d’investissement plus stable dans ce secteur en phase précoce. Eh oui, il y aura encore de la volatilité alors que ce secteur se développera partout dans le monde. Pour les conseillers et leurs clients, nous sommes d’avis qu’une équipe professionnelle qui analyse le secteur quotidiennement et déniche la meilleure valeur et le plus grand potentiel de croissance, le tout au sein d’une approche de gestion du risque, peut apporter une valeur importante au fil du temps.

Défis réglementaires au Canada

Le mois de septembre a affiché de forts vents contraires dans les secteurs canadien et américain du cannabis, malgré d’importants catalyseurs présents aux É.-U. Au nord de la frontière, l’Ontario continue de faire face à des défis relativement à l’ouverture de dispensaires, la plus récente tentative de la province ayant été contrecarrée par une injonction initiée par des demandeurs ayant été disqualifiés pendant le processus de tirage au sort. Les demandeurs de ce groupe s’opposent à leur disqualification et remettent en question l’équité des procédures relatives au tirage au sort utilisées pour octroyer les 42 nouvelles licences de dispensaires. Par conséquent, les avocats ont argumenté, la commission n’a pas été autorisée à disqualifier les 11 demandeurs ni à choisir un nouveau groupe de demandeurs pour les remplacer. Toutefois, les avocats représentant la commission ont dit que les demandeurs éliminés étaient à blâmer pour les courriels retournés puisqu’ils ont fourni l’adresse et ont choisi cette méthode de communication. En fin de compte, un juge de la cour supérieure de l’Ontario a statué à l’encontre des demandeurs et en faveur de la province, et il est prévu que le processus de tirage au sort se poursuivra.

À l’heure actuelle, la province la plus populeuse du pays compte 24 dispensaires ouverts par rapport à l’Alberta qui compte un nombre estimatif de 180 dispensaires déjà en exploitation. Le plan initial était d’en ouvrir un nombre additionnel de 50 en prévision du lancement de Cannabis 2.0, ce qui est vu comme une occasion d’affaires solide pour les sociétés en commandite ayant des produits de plus grande valeur avec des marges plus élevées pour des produits comme les chocolats, les friandises gélifiées et les boissons. Tout retard dans la distribution au détail réduit le potentiel de hausse des revenus et des flux de trésorerie à l’échelle des producteurs autorisés.

CannTrust (TRST, CTST) a annoncé qu’elle avait reçu un Avis de suspension de licence en vertu de l’article 64(1) de la Loi sur le cannabis (Canada). L’Avis mentionne la non-conformité de la société à certaines exigences de la Loi sur le cannabis (Canada). L’Avis énonce que Santé Canada a suspendu l’autorisation de CannTrust de produire et de vendre du cannabis. L’Avis énonce que Santé Canada rétablira les licences de CannTrust en vertu de l’article 64(4) de la Loi sur le cannabis si les raisons de la suspension n’existent plus ou si CannTrust fait la preuve que la suspension était non fondée.

Nous avons également vu les nouvelles négatives liées à la crise du vapotage traverser la frontière et tirer les sociétés en commandite canadiennes vers le bas en raison des attentes quant à des changements de réglementation ou une interdiction totale. Les représentants de l’Ontario ont annoncé ce qu’ils croient être le premier cas de maladie liée au vapotage. À l’heure actuelle, seuls les extraits, les concentrés, les fleurs ou les boutons entiers de cannabis sont légalement disponibles au Canada. Bien que les autorités de réglementation canadiennes n’aient pas encore annoncé de retard ou d’interdiction des produits de vapotage, les enquêteurs ont d’abord soupçonné l’acétate de la vitamine E, un additif courant dans les produits de soin pour la peau souvent utilisé pour épaissir les huiles de vapotage, comme le principal responsable. Toutefois, des tests ont démontré que d’autres additifs du marché illicite ont également été liés à ces maladies soudaines.

Catalyseur de la réglementation américaine no 1

Examen du ministère de la Justice en vertu de la loi HSR : Un catalyseur positif :

L’annonce du 10 septembre voulant que MedMen (MMEN) ait subi avec succès l’examen du ministère de la Justice en vertu de la loi HSR constitue un catalyseur significatif pour les entreprises américaines exerçant leurs activités dans de multiples États. Il a fallu plus de 200 jours pour que le Ministère achève son examen, soit beaucoup plus longtemps que pour la première opération iAnthus/MPX (IAN) qui a été clôturée en février. Ce délai a poussé les investisseurs à se poser des questions à l’égard des approbations et, par conséquent, les actions des entreprises américaines exerçant leurs activités dans de multiples États ont subi des pressions à la baisse, en partie à cause de préoccupations quant à la possibilité que le Ministère entrave ces opérations en raison d’une illégalité à l’échelle fédérale. Les écarts d’acquisition se sont resserrés de manière importante le 10 septembre en raison de la confiance envers la clôture de ces opérations. Relativement à l’opération Origin House (OH)/Cresco (CL), les titres d’OH étaient en hausse de 10,4 % le 10 septembre.

Il y a de nombreuses répercussions positives pour les entreprises américaines exerçant leurs activités dans de multiples États découlant de l’examen réussi du ministère de la Justice.

L’annonce de MMEN renforce notre opinion que les questions antitrust ne présentent pas un risque important pour la clôture des opérations, ce qui devrait atténuer les préoccupations des investisseurs à cet égard. Il semblerait plutôt que le ministère de la Justice mette l’accent sur la cueillette de renseignements sur les exploitants du secteur du cannabis afin d’en apprendre davantage sur cette industrie pendant que la Loi SAFE et la Loi STATES (Loi américaine sur le renforcement du dixième amendement en responsabilisant les États) sont examinées par le Congrès.

Cela permet d’établir les règles du jeu pour d’autres opérations de fusion et acquisition au sein du secteur, offrant une meilleure visibilité pour les investisseurs. Nous avons déjà vu des communiqués de presse de CL/OH indiquant qu’étant donné la date de soumission de leurs lettres de conformité au ministère de la Justice, l’autorisation devrait être émise le 17 octobre ou autour de cette date. Harvest Health & Wellness (HARV) a également annoncé dans un communiqué de presse que son acquisition de Falcon (privée) a également soumis les lettres requises et qu’étant donné la période d’attente obligatoire, l’autorisation devrait être émise le 23 octobre ou autour de cette date. Curaleaf (CURA) a également soumis ses lettres de conformité relativement à son acquisition de Select (privée) et, compte tenu de l’échéancier, l’autorisation devrait être émise d’ici le début de novembre. Cela devrait être accueilli de manière positive sur le marché.

Catalyseur de la réglementation américaine no 2

La loi SAFE est adoptée par la Chambre :

La loi SAFE a été adoptée par la Chambre des représentants à l’issue d’un vote bipartite massif de 321 contre 103 le 25 septembre. Ce vote bipartite a été beaucoup plus explicite de la part de la Chambre que ce qui était attendu, suscitant un élan pour l’adoption du projet de loi par le Sénat et sa promulgation. 91 républicains ont voté en faveur de la mesure, témoignant d’un solide soutien bipartite. Alors qu’il existe toujours des obstacles au Sénat compte tenu du contrôle par les républicains, le vote massif de la Chambre, jumelé au souhait de fournir aux agriculteurs de chambre un accès semblable au financement fédéral, fortement soutenu par le leader de la majorité au Sénat, Mitch McConnell (R-KY), ainsi que d’offrir un gain législatif à des titulaires vulnérables comme le sénateur Cory Gardner (R-CO), devrait susciter la volonté politique nécessaire à l’adoption de la loi SAFE. Le projet de loi est également rédigé de manière à plaire au président du Comité sénatorial des banques, Mike Crapo (R-ID), puisqu’il comprend le libellé figurant dans ce qui est appelé l’opération Choke Point. Cette initiative vise à interdire au gouvernement d’exercer des pressions sur les banques afin qu’elles cessent de servir des sociétés légales qui pourraient ne pas jouir de la faveur politique.

L’essence de la loi SAFE donne accès aux transformateurs de cannabis et de chanvre légalisés par l’État à des services bancaires, au traitement par carte de crédit et à l’assurance. Elle permet également aux propriétaires et aux FPI de détenir et de travailler avec des actifs immobiliers liés au cannabis. Cette décision est très utile pour les sociétés de cannabis et de chanvre en assurant qu’elles ont un accès fiable à des services financiers de base.

Le projet de loi — le premier élément de la loi sur le cannabis adopté par la totalité de la Chambre ou du Sénat — nécessitait l’obtention d’une majorité de deux tiers des suffrages présents et exprimés. Pendant des années, les sociétés de cannabis légalisées par l’État ont éprouvé des difficultés à accéder aux services et aux produits financiers traditionnels, entravant leurs activités et leur croissance et créant un important risque pour la sécurité publique en raison des activités nécessitant de fortes liquidités de ce qui constitue maintenant un secteur représentant de multiples milliards de dollars par année.

FDA – Publication à venir des lignes directrices sur le CBD

Le leader de la majorité au Sénat Mitch McConnell (R-KY) procède actuellement à l’insertion d’un libellé dans un rapport sur les dépenses du Congrès demandant à la Food and Drug Administration (FDA) d’ouvrir la voie vers la commercialisation légale de produits de CBD dérivés du chanvre. La FDA a déclaré que l’autorisation de la vente de CBD sous la forme d’aliments ou de suppléments nutritionnels nécessiterait qu’elle élabore une réglementation alternative, ce qui prendrait des années en l’absence de mesures par le Congrès. Mais M. McConnell, qui a été le plus fervent défenseur de la disposition sur la légalisation du chanvre dans le Farm Bill (projet de loi sur l’agriculture) de 2018 sur l’agriculture, n’est pas prêt à attendre.

Dans l’ébauche du libellé communiqué par la table ronde américaine sur le chanvre, le sénateur demande à la FDA d’« émettre une politique d’application discrétionnaire à l’égard de certains produits contenant du CBD », dans un délai de 120 jours — une mesure que les parties intéressées du secteur voient comme un moyen de clarifier les règles afin que les banques soient plus disposées à servir les sociétés de CBD.

Questions réglementaires aux États-Unis : vapotage

Aux É.-U., les autorités en santé fédérales et d’État enquêtent sur au moins 800 cas (y compris 12 décès) dans 46 États de maladies pulmonaires parmi des personnes ayant utilisé des appareils, liquides, capsules ou cartouches liés aux cigarettes électroniques. Il semble que les maladies découlent de l’inhalation d’une substance chimique pouvant avoir été inconnue, un additif ou un contaminant chimique ajouté à l’huile de vapotage utilisé sur le marché noir pour couper ou colorer l’huile.

Le vapotage existe depuis de nombreuses années et, jusqu’à cet été, n’avait pas entraîné une éclosion de maladies pulmonaires; et le vapotage n’a pas causé de maladies au Royaume-Uni, où il est hautement réglementé. Des avertissements ont été émis par les Centers for Disease Control et la Food and Drug Administration : les jeunes ne devraient pas consommer de produits de vapotage ni les adultes qui ne consomment pas de tabac à l’heure actuelle et, si vous vapotez, n’achetez pas de produits de vapotage sur le marché noir.

La crise du vapotage commence à afficher des signes que le marché noir constitue le problème. Cet aspect « négatif » pour le secteur pourrait devenir positif si les organismes de réglementation américains et canadiens annoncent des mesures appropriées. Cela incitera également les consommateurs qui s’appuient sur le marché noir à envisager à nouveau de se tourner vers le marché réglementé pour s’approvisionner, là où des additifs inconnus ne sont pas mélangés aux produits.

C’est la même situation qu’avec la prohibition de l’alcool il y a 100 ans, lorsque des gens fabriquaient de l’alcool de contrebande dans leur sous-sol puis perdaient la vue. Avec l’éclosion des maladies pulmonaires, les enquêteurs ont soumis divers stylos de vapotage à des tests. En Californie, dans une série de tests effectués sur des stylos de vapotage achetés dans des dispensaires légaux de l’État, la société de tests CannaSafe n’a trouvé aucun métal lourd, pesticide ou solvant résiduel comme de la vitamine E. Toutefois, dans 13 des 15 autres échantillons achetés sur le marché noir, il a été découvert que des cartouches de THC contenaient de la vitamine E. CannaSafe a également soumis 10 des cartouches du marché noir à des tests de détection de pesticides. Les résultats ont été positifs dans la totalité des 10 cartouches. En outre, tous les produits du marché noir contenaient du myclobutanil, un fongicide qui peut se transformer en cyanure d’hydrogène lorsqu’il est brûlé. Comme il a été dit, parallèlement à la conscientisation des dangers présentés par le marché noir, au fil du temps, le marché réglementé est en position d’afficher des gains grâce à la stabilité et à la sûreté de ses produits.

Le 24 septembre, le gouverneur du Massachusetts a interdit toutes les ventes de produits de vapotage de tabac et de cannabis pendant quatre mois en raison des récentes maladies. Le gouverneur Baker a insisté sur le fait que l’interdiction constitue une pause afin de donner le temps à la communauté médicale et aux représentants fédéraux d’enquêter sur ce qui provoque cette flambée des maladies. Alors que nous comprenons le souhait des gouvernements de passer à l’action, nous sommes d’avis que ce genre de mesure réglementaire pourrait aggraver la crise puisque davantage de personnes sont poussées à acheter leur matériel de vapotage sur le marché noir. Il est également important de remarquer que les entreprises américaines exerçant leurs activités dans de multiples États ne sont pas au fait de décès liés aux produits vendus sur le marché réglementé.

Catalyseur de la réglementation européenne :

Le 23 septembre, l’Agence européenne des médicaments (AEM) a approuvé l’Epidiolex pour utilisation dans le cadre d’un traitement d’appoint des convulsions chez les patients âgés de 2 ans et plus. Cette approbation ouvre la voie au lancement du médicament partout en Europe, où il est estimé que le nombre de patients atteints du syndrome de Dravet et du syndrome de Lennox-Gastaut s’établit à environ 46 750. Compte tenu des revenus plus élevés que prévu au dernier trimestre, il est attendu que l’Europe pourrait représenter 20 % de la totalité des ventes.

Fusions et acquisitions américaines

Cresco Labs CL a poursuivi son expansion avec l’acquisition des sociétés Tryke situées au Nevada, octroyant à CL une part de marché d’environ 8 % dans cet État, une augmentation énorme de l’empreinte de CL en Arizona, et l’accès à un 12e État, l’Utah, Tryke ayant récemment reçu un des huit permis de culture de l’État.
À l’heure actuelle, CL est présente dans 11 États, comptant pour 70 % de la population américaine. Le Nevada est un vaste marché compte tenu de l’accent mis sur les activités médicales et récréatives, jumelé à un nombre annuel important de touristes sur le Las Vegas Strip. Tryke est propriétaire de quatre dispensaires REEF au Nevada, y compris son magasin phare de l’autre côté de la rue de l’hypermarché Planet 13. À ce jour, REEF n’a pas généré l’achalandage ou les revenus moyens par client par jour. Toutefois, sous la gouverne de CL, il y aura plus de concurrence sur le Strip. L’Arizona est l’un des plus importants marchés à vocation médicale seulement aux É.-U., avec plus de 210 000 patients enregistrés, la majorité de la population de l’État se trouvant à Phoenix, la 5e ville la plus populeuse des É.-U. Nous comprenons que l’Arizona devrait avoir une initiative lors de l’élection de 2020 visant la légalisation de la vente aux adultes.
Le prix d’acquisition est d’environ 252,5 M$ US pour les actifs d’exploitation de Tryke, plus 30 M$ US pour les actifs immobiliers, la contrepartie étant composée d’un montant au comptant et d’actions de CL.

Nouvelles de Curaleaf (CURA) :

Au cours du mois de septembre, MKM, une société de courtage de New York, a publié un rapport de recherche négatif portant sur CURA, dans lequel l’examen ne met l’accent que sur ses activités en Floride et ne tient pas compte des acquisitions en instance ou des États au sein desquels CURA exerce actuellement ses activités. À notre avis, les raisons pour lesquelles MKM n’aime pas cette société sont faiblement étayées.

Dans le rapport, il est déclaré que le marché de la Floride devient de plus en plus concurrentiel, et que les mesures des magasins de CURA se situent en deçà de la moyenne. Les parts de marché de CURA sont en 2e position à égalité avec une autre société en termes de volumes de ventes de produits non fumables (part de 13 %), et en 3e position en termes de produits fumables, cette part s’établissant à 16 %.
Dans un contexte où d’autres concurrents ont réduit leur expansion en immobilisations, seules Trulieve TRUL et CURA ont réitéré leurs plans de croissance visant à ajouter des magasins dans ce marché. Ainsi, CURA sera en position de s’appuyer sur ses activités en Floride, alors que d’autres engagent leurs capitaux à d’autres endroits. La Floride est un marché médical en croissance, et CURA sera en mesure de conserver ses 2e et 3e rangs.

Mentionnons également que CURA figure parmi les trois plus importantes sociétés dans de nombreux autres marchés étatiques. Elle occupe le 1er rang en termes de parts de marché au New Jersey, et cela n’est pas mentionné dans le rapport de MKM. Également, l’acquisition par CURA de Grassroots (privée) ajouterait trois positions de marché de tête en Illinois et en Pennsylvanie. Ce sont tous des marchés solides, et CURA serait la seule entreprise américaine exerçant ses activités dans de multiples États occupant l’une des trois premières positions sur le marché dans ces quatre États significatifs. En Illinois, l’État uniquement axé sur le volet médical est sur le point de permettre la consommation récréative pour les adultes, le 1er janvier, et les titulaires (Grassroots) pourront bénéficier de l’ouverture précoce de magasins, parallèlement à GTI et à CL.

Stratégie d’options

En septembre, le Fonds a continué d’appliquer sa stratégie d’options pour améliorer ses rendements ajustés aux risques. Grâce à la volatilité du secteur du cannabis et des secteurs connexes des soins de santé, supérieure à la moyenne, nous sommes en mesure de générer d’importantes primes, tout en diminuant la volatilité globale du Fonds par rapport à son indice de référence sous-jacent. Depuis la création du programme de vente d’options en septembre 2018, le Fonds a généré un revenu important à partir des primes d’options, soit plus de 2,1 millions de dollars.

Au cours du mois, nous avons utilisé notre stratégie d’options pour contribuer à rééquilibrer le portefeuille en faveur de sociétés que nous préférons, en générant des revenus d’options impressionnants de 85 000 $. Nous continuons de vendre des options d’achat couvertes et des positions combinées couvertes sur des sociétés qui, à notre avis, se situent dans les limites à court terme de la fourchette et desquelles nous pourrions recevoir des primes supérieures à la moyenne. Canopy Growth (CGC) et Procter & Gamble (PG) sont des exemples de sociétés ayant fait l’objet de telles opérations. Au cours du mois, nous avons pu vendre des options de vente assorties d’une garantie en espèces hors du cours à un prix d’exercice qui offrait des possibilités d’augmenter notre exposition, à des prix plus attrayants, pour acquérir des titres se trouvant déjà dans le Fonds, notamment United Health (UNH) et un nouveau nom pour le Fonds, Innovative Industrial Properties Inc. (IIPR), avec des options de vente assorties d’une garantie en espèces d’IIPR qui se sont révélées particulièrement lucratives. Nous avons été en mesure de tirer parti tant de la récente correction des cours ainsi que de la volatilité importante avec la vente d’options de vente assorties d’une garantie en espèces d’Innovative Industrial Properties Inc., le principal fournisseur de capitaux immobiliers pour le secteur du cannabis à usage médical aux États-Unis. Vous trouverez ci-dessous un récapitulatif de nos transactions de titres d’Innovative Industrial Properties pour le mois de septembre.

Innovative Industrial Properties fournit des capitaux immobiliers au secteur du cannabis à usage médical aux États-Unis en concluant des ententes de vente et de cession-bail avec les sociétés ayant besoin de capitaux de croissance. Elle cible des rendements initiaux se situant entre 15 % et 10 % découlant de baux à long terme hypernets absolus assortis d’augmentations annuelles de 3 à 4 %. Nous avons instauré une position initiale d’un demi-point, mais nous mettons maintenant l’accent sur la vente d’options pour cumuler des actions additionnelles. Le 23 septembre, le titre d’IIPR se négociait à 96,07 $ US, et nous avons vendu une option de vente assortie d’une garantie en espèces de 25 jours en vendant une expiration le 18 octobre à un niveau de volatilité de 43 % à un prix d’exercice de 95,00 $ US et un bénéfice de 4,20 $ US. Cela correspond à un rendement à l’exercice de 4,42 % pour 25 jours en circulation, ou l’équivalent de 63 % sur une année. Dans le cas d’une assignation, le seuil de rentabilité serait de 90,80 $ US, ou de 5,49 % moins élevé que le point de référence lorsque l’opération a eu lieu. À la date des présentes, les titres d’IIPR se négocient entre 89 $ US et 95 $ US, et nous sommes heureux de maintenir cette stratégie à ces niveaux puisqu’IIPR négocie des placements supplémentaires tant auprès de nouveaux locataires qu’en élargissant les partenariats avec les locataires existants.

Le Fonds Ninepoint de santé alternative, créé en mars 2017, est le premier fonds commun de placement au Canada géré activement et axé sur le secteur du cannabis. Il est ouvert à de nouveaux investisseurs et ses titres peuvent être achetés quotidiennement. En utilisant notre approche activement gérée, nous avons été en mesure de générer des rendements ajustés aux risques de premier ordre.

Charles Taerk et Douglas Waterson
Équipe du portefeuille
Fonds Ninepoint de santé alternative

Rendements Composés¹

1 MOIS ÀCJ 3 MOIS 6 MOIS 1 AN DÉBUT
FOND -8.2 -2.4 -17.0 -26.0 -20.3 28.1
Indice -4.94 -3.19 -20.00 -25.34 -3.19 11.21

1 Tous les rendements et les détails sur le Fonds a) font référence à la Série F; b) sont présentés après les frais; c) sont annualisés pour les périodes supérieures à un an; d) figurent au septembre 30, 2019. L’indice est composé à 70 % de l’indice Thomson Reuters Canada Health Care Total Return et à 30 % de l’indice Thomson Reuters United States Healthcare Total Return et est calculé par Ninepoint Partners LP selon les renseignements sur les indices publiquement accessibles.

Le Fonds Ninepoint de Santé Alternative (le « Fonds ») est habituellement exposé aux risques suivants. Consultez le prospectus du fonds pour obtenir une description de ces risques : risque lié au secteur du cannabis; risque de change; risque lié à la cybersécurité; risque lié aux produits dérivés; risque lié aux investissements étrangers; risque lié à l’inflation; risque du marché; risque de nature réglementaire; risque lié à la série; risque lié à l’émetteur; risque lié au sous-conseiller et risque fiscal.

Partenaires Ninepoint LP est le gestionnaire de placement des fonds Ninepoint (collectivement, les « Fonds »). Un placement dans ces Fonds peut donner lieu à des commissions, des commissions de suivi, des frais de gestion, des commissions de performance (le cas échéant) ainsi qu’à d’autres dépenses. Veuillez lire attentivement le prospectus avant d’investir. Le taux de rendement indiqué pour les parts de série F du Fonds pour la période se terminant le septembre 30, 2019 est basé sur le taux de rendement total composé annuel historique et inclut les changements de valeur des actions et le réinvestissement de tous les dividendes distribués. Il ne tient cependant pas compte des frais de vente, de rachat, de distribution ou facultatifs ni des impôts sur le revenu payables par tout porteur de parts qui pourraient avoir réduit le rendement. Les fonds communs de placement ne sont pas garantis, leur valeur fluctue souvent et les rendements passés ne se reproduisent pas nécessairement. L’information contenue dans la présente communication ne constitue pas une offre ni une sollicitation par toute personne résidant aux États-Unis ou dans tout autre pays où une telle offre ou sollicitation n’est pas autorisée, ou à toute personne qu’il est illégal de solliciter ou à qui il est illégal de faire une telle offre. Les investisseurs éventuels qui ne résident pas au Canada doivent s’adresser à leur conseiller financier pour déterminer si les titres du Fonds peuvent être légalement vendus dans leur pays.

Les opinions, les estimations et les prévisions (« l’information ») contenues dans la présente étude sont uniquement celles de Ninepoint Partners LP et sont modifiables sans préavis. Ninepoint Partners LP fait tous les efforts pour assurer que l’information est tirée de sources considérées fiables et exactes. Cependant, Ninepoint Partners LP n’assume aucune responsabilité quant aux pertes ou dommages directs ou indirects quelconques pouvant résulter de l’utilisation de cette information. Ninepoint Partners LP n’a aucune obligation de mettre à jour ou de maintenir à jour l’information contenue dans le présent document. Les destinataires ne doivent pas substituer l’information à leur propre jugement. Veuillez consulter votre conseiller professionnel relativement à votre situation particulière. Les opinions concernant une société, un titre, une industrie ou un secteur de marché en particulier ne se veulent pas une indication de la part de Ninepoint Partners LP de son intention de négocier ses fonds de placement. Toute mention d’une entreprise particulière est faite à titre indicatif seulement, et ne doit pas être considérée comme un conseil en matière de placement ou une recommandation d’achat ou de vente ni comme une indication de la façon qu’investissent ou investiront les portefeuilles des fonds d’investissement gérés par Ninepoint Partners LP. Ninepoint Partners LP ou ses sociétés affiliées peuvent être propriétaires bénéficiaires ou contrôler à titre bénéficiaire 1 % ou plus de n’importe quelle catégorie de titres de capitaux propres des émetteurs mentionnés dans la présente étude. Ninepoint Partners LP ou ses sociétés affiliées peuvent détenir une position vendeur de n’importe quelle catégorie de titres de capitaux propres des émetteurs mentionnés dans la présente étude. Au cours des précédents douze mois, Ninepoint Partners LP ou ses sociétés affiliées peuvent avoir reçu des émetteurs mentionnés dans la présente étude une rémunération pour d’autres raisons que les services normaux de conseils en matière de placement ou d’exécution d’opérations.

Partenaires Ninepoint LP : 1-866-299-9906 (sans frais). SERVICES AUX COURTIERS : CIBC Mellon GSSC Record Keeping Services: sans frais : 1.877.358.0540

Commentaire historique