Fonds petite capitalisation internationale Ninepoint — Aperçu du marché

Le 1 mai 2020

Chers clients et collègues,

Le nombre de cas de COVID-19 au Japon a dépassé les 14 000 et près de 400 décès ont été enregistrés. C’est un nombre relativement faible pour une population de plus de 126 millions de personnes, dont 28 % sont des aînés. Cependant, peu de tests sont effectués quotidiennement, seulement 10 000 par jour, ce qui peut contribuer au nombre moins élevé de cas déclarés et c’est pourquoi on observe un taux de mortalité peu élevé. Aux États-Unis, le taux de mortalité est 50 fois plus élevé qu’au Japon, alors qu’au Royaume-Uni (R.-U.), il est 105 fois plus élevé, et en Belgique, 207 fois plus élevé. Dans cet aperçu hebdomadaire, nous examinons le modèle de contrôle de la COVID-19 du Japon et ses mesures de relance, et nous partageons notre point de vue du marché.

Aucun confinement obligatoire

Le Japon a déclaré l’état d’urgence national le 16 avril. Il sera maintenu jusqu’au 6 mai, et il y a de fortes probabilités qu’il soit prolongé.

Il est très important de souligner qu’il n’y a pas de confinement obligatoire au Japon. L’état d’urgence imposé donne aux dirigeants le pouvoir de demander aux gens de rester à la maison et de fermer les entreprises. Cependant, aucune pénalité n’est imposée à ceux qui ignorent ces exigences dont l’application repose davantage sur la pression des pairs et le respect de l’autorité. Le gouvernement a suggéré aux gens de réduire leurs contacts avec les autres de 70 à 80 % et encourage les entreprises à réduire leurs heures d’ouverture ou à fermer tout simplement. Les restaurants peuvent ouvrir, mais ils doivent fermer à 20 h. La plupart des gens portent un masque au travail ou à l’extérieur et les personnes âgées essayent de rester à la maison. Compte tenu du fait que l’ampleur du confinement est beaucoup moins importante qu’en Amérique du Nord et en Europe, l’économie est également beaucoup moins touchée.

Cette approche peut s’expliquer notamment par certaines habitudes adoptées au Japon. Même avant l’éclosion de la COVID-19, de nombreuses personnes portaient des masques pour éviter les allergies ou la pollution et les salutations traditionnelles ne se faisaient pas par contact physique comme la poignée de main, l’accolade ou la bise. Peut-être avez-vous des photos du premier ministre Abe et d’autres fonctionnaires portant des masques aux réunions au cours des dernières semaines. Des scènes illustrent une heure de pointe moins bondée maintenant le matin à Tokyo, avec seulement 30 à 50 % de la circulation normale des trains dans le centre-ville. Néanmoins, les passagers sont encore relativement près les uns des autres, et portent presque tous le masque.

Le Japon a appliqué une approche basée sur les regroupements pour combattre l’éclosion, se concentrant à trouver les super propagateurs et à les isoler, plutôt qu’à effectuer des tests à grande échelle. Le gouvernement considère la possibilité d’adopter une application de téléphone intelligent en mai, qui permettrait aux autorités de repérer rapidement les personnes qui ont été exposées à des individus infectés par la COVID-19. Cette application sera semblable à celle qui a été développée et mise en place à Singapour. Si les utilisateurs de l’application entrent en contact étroit, les appareils recevront le numéro de téléphone respectif de chacun et l’enregistreront sous forme cryptée. Lorsqu’un utilisateur est testé et identifié comme étant infecté par la COVID-19, l’appareil envoie un avis aux personnes qui ont été à proximité de cet utilisateur. Le nom de la personne infectée et l’heure exacte de la rencontre ne seront pas divulgués. Les données de l’appareil seront supprimées après un certain temps, et tous les utilisateurs doivent signer un accord afin de protéger leur vie privée.

Plan de relance

Les répercussions négatives de la pandémie se reflètent déjà sur les données macroéconomiques. Les commandes de machines-outils du Japon en mars 2020 s’élevaient à 77,45 milliards de yens, une baisse de 41 % sur une base annuelle. Le taux de chômage a augmenté à 2,5 % en mars, alors qu’il était de 2,4 % le mois précédent. Le portrait est plus complexe, car la pénurie de main-d’œuvre représente toujours un enjeu. Le ratio des offres d’emploi par rapport aux chercheurs d’emploi demeure élevé à 1,39, ce qui signifie qu’il y a 139 emplois disponibles pour chaque centaine de personnes qui cherchent un emploi.

Le gouvernement japonais a annoncé le plus important plan de relance de son histoire, soit de 117 billions de yens, ce qui équivaut à 20 % de son PIB, dont les dépenses budgétaires directes totalisent 48,4 billions de yens. Le plan comprend notamment des programmes de prêts, un report de paiement d’impôts et des subventions. Par exemple, 100 000 yens seront versés en liquidités par personne, peu importe son revenu. La Banque du Japon a promis d’acheter le plus d’obligations d’État possible au besoin et a plus que doublé ses achats de titres de créance d’entreprises.

L’argent est roi

De façon générale, les Japonais ont beaucoup d’économies. Les actifs financiers détenus par les ménages au Japon ont augmenté de 3,3 % en 2019, à 1 903 billions de yens, ce qui équivaut à environ 15 millions de yens par habitant. L’argent comptant et les dépôts comptent pour 53 % de ces actifs.

Les sociétés japonaises cotées en bourse détiennent un total de plus de 500 billions de yens en liquidités, plus que le PIB respectif de la plupart des pays. Plus de 50 % des sociétés non financières cotées du TOPIX ont des soldes de trésorerie nets. Les rachats d’actions augmentent depuis plusieurs années, atteignant un sommet record de 8 billions de yens en 2019, soutenus par leur propre flux de trésorerie plutôt que par des créances.

Le Japon est le plus important pays créditeur au monde pour la 28e année consécutive. À la fin de 2018, la valeur de l’actif net détenu par le gouvernement japonais, les sociétés et les particuliers était de 342 billions de yens.

Soutien du marché boursier

Le Fonds d’investissement des pensions du gouvernement japonais (GPIF) est le fonds de pension le plus important au monde avec un actif total d’environ 169 billions de yens. Les cibles de répartition en actions japonaises, en actions étrangères, en obligations japonaises et en obligations étrangères sont actuellement établies à 25 % chacune.

La Banque du Japon achète des FNB de quelques indices japonais à un rythme annuel de 6 billions de yens. Cette année, la Banque du Japon a décidé de doubler ses achats, les portant à 12 billions de yens afin d’atténuer la crise.

Perspectives pour le Japon

Aucun pays ne peut échapper complètement à cette crise, mais, somme toute, nous croyons que le Japon a de meilleures chances d’avoir une reprise durable. Son contrôle de la pandémie semble plus efficace que bon nombre des pays occidentaux, et le Japon continuera à soutenir un confinement partiel qui est moins dommageable pour l’économie. Ce plus important plan de relance de l’histoire devrait aider à soutenir un taux de chômage faible. La plupart des particuliers et des sociétés du Japon devraient être en mesure de surmonter la crise grâce à leur solide bilan. Le marché boursier japonais est également soutenu par le GPIF et la Banque du Japon qui achètent des actions et des FNB.

Nous investissons dans environ 20 sociétés de grande qualité réparties dans neuf secteurs au Japon. Bien que certains titres des secteurs de la consommation discrétionnaire et des industries aient été durement frappés par la crise de la COVID-19, d’autres titres des secteurs des services de communication, des soins de santé et des biens de consommation de base ont obtenu des rendements supérieurs. Nous avons une grande confiance en leur potentiel de croissance à long terme.

Au cours des prochaines semaines, nous assisterons à de nombreuses conférences virtuelles sur les placements. Ces conférences sont un excellent moyen de maintenir la communication avec les sociétés dans lesquelles nous investissons et de découvrir de nouvelles idées. Restez à l’écoute pour des mises à jour dans les futurs commentaires.

Bonne semaine.
L’équipe de Global Alpha

Fonds petite capitalisation internationale Ninepoint Rendements Composés¹ au 30 avril 2020 (SÉRIE F NPP371)

1 MOIS ÀCJ 3 MOIS 6 MOIS 1 AN Début
Fond 6,2 % -17,7 % -16,3 % -13,1 % -12,5 % -5,0 %
Indice 7,7 % -14,3 % -13,5 % -9,8 % -9,4 % -5,8 %

1Tous les rendements et les détails sur le Fonds a) font référence à la série 30 avril, 2020; b) sont présentés après les frais; c) sont annualisés pour les périodes supérieures à un an; d) figurent au 30 avril, 2020. L’indice est composé à 100 % de l’indice MSCI EAFE Small Cap NR USD (CAD) et calculé par Partenaires Ninepoint LP en fonction des renseignements destinés au public à son sujet. 2 Le cas échéant, tous les chiffres sont annualisés et basés sur les rendements mensuels depuis la date de création. Le taux d’intérêt hors risque et le rendement minimal acceptable sont calculés en fonction du taux des bons du Trésor canadien sur une période mobile de 90 jours. Le taux de rendement ou la table mathématique présenté(e) n’est utilisé(e) que pour illustrer les effets du taux de croissance composé; son but n’est pas de donner une indication des valeurs futures du fonds commun de placement ou du rendement des investissements dans le fonds commun de placement. 3 Les dix principales participations en actions sont présentés au mai 1, 2020. Les répartitions sectorielle et géographique sont présentés au 29 décembre 2017. Les pondérations sectorielles sont calculées en pourcentage du portefeuille de la valeur liquidative. Les totaux peuvent ne pas paraître exacts en raison de l’arrondissement. La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent les actifs ou passifs hors portefeuille.

Le Fonds est généralement exposé aux risques suivants. Veuillez consulter le prospectus du Fonds pour obtenir une description de ces risques : Risque lié aux CAAÉ; Risque lié à la concentration; Risque de credit; Risque de change; Risque lié à la cybersécurité; Risque lié aux marchés émergents ; Risque lié aux placements étrangers; Risque lié à l’inflation; Risque lié à la liquidité; Risque lié au marché; Risque lié à la réglementation; Risque lié aux opérations de prêt, de mise en pension et de prise en pension de titres; Risque lié à la série; Risque lié aux petites sociétés; Risque lié à un émetteur donné; Risque lié aux sous-conseillers; Risque lié à la fiscalité.

Partenaires Ninepoint LP est le gestionnaire de placement des Fonds Sprott (collectivement appelés les « Fonds »). Un placement dans les fonds communs de placement peut donner lieu à des frais de courtage, des commissions de suivi, des frais de gestion, des honoraires au rendement, le cas échéant, et d’autres frais et charges. Veuillez lire attentivement le prospectus avant de faire un placement. Le taux de rendement des parts de série F présenté pour la période close le 30 avril 2019 représente le rendement global antérieur, composé annuellement, compte tenu des variations de la valeur des parts et du réinvestissement de toutes les distributions. Il ne tient pas compte des frais de vente, de rachat, de distribution ou des frais optionnels, ni des impôts sur le revenu à payer par le porteur de parts, lesquels auraient réduit le rendement. Les fonds communs de placement ne sont pas garantis, leur valeur uctue fréquemment et leur rendement passé n’est pas indicatif de leur rendement futur. Les renseignements contenus dans la présente communication ne constituent pas une o re ni une sollicitation par toute personne résidant aux États-Unis ou dans toute autre juridiction où une telle o re ou sollicitation n’est pas autorisée ou à toute personne qu’il est illégal de solliciter ou à qui il est illégal de faire une telle o re. Les investisseurs éventuels qui ne résident pas au Canada devraient s’adresser à leur conseiller nancier pour déterminer si les parts du Fonds peuvent être légalement vendues dans leur juridiction.

SERVICES AUX COURTIERS : CIBC Mellon GSSC Record Keeping Services: sans frais : 1.877.358.0540

 

 

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