Fonds petite capitalisation internationale Ninepoint — Aperçu du marché

Le 8 août 2020

Chers clients et collègues,

Notre commentaire de cette semaine conclut que l’impact de la COVID-19 sur l’industrie du tourisme aura des conséquences désastreuses sur l’économie mondiale, qui, selon nous, ne retrouvera son niveau de 2019 qu’en 2023, voire plus tard. Aucune industrie ne sera épargnée.

Le tourisme est la plus grande industrie du monde

En 2019, selon le World Travel & Tourism Council, les impacts directs et indirects des voyages et du tourisme ont été les suivants :

• Une contribution de 8,9 billions de dollars américains (10,3 %) au PIB mondial;
• 330 millions d’emplois, soit 1 emploi sur 10 dans le monde;
• 1,7 billion de dollars américains d’exportations de visiteurs (6,8 % des exportations totales, 28,3 % des exportations mondiales de services);
• 948 milliards de dollars américains d’investissements en capital (4,3 % du total des investissements dans le monde);
• Le tourisme international se classe au quatrième rang (après les carburants, les produits chimiques et les produits automobiles) des exportations mondiales;
• Il y a eu 1,4 milliard de touristes internationaux en 2018 (OMT);
• Dans plus de 150 pays, le tourisme est l’une des cinq premières sources de revenus à l’exportation;
• Le tourisme est la principale source de devises pour un tiers des pays en développement et la moitié des pays les moins avancés sur le plan économique.

L’impact de la COVID-19 sur le tourisme international a été dévastateur. Selon les données de l’OMT, le coût jusqu’à la fin mai était déjà trois fois plus élevé que pendant la crise financière mondiale. Entre janvier et mai, les arrivées de touristes ont chuté de 56 %, le mois de mai affichant une baisse de 98 % par rapport à 2019. Il y a eu 300 millions de touristes en moins et 320 milliards de dollars de pertes de revenus.

Le tourisme redémarre lentement dans certaines régions du monde. Des zones sûres pour les voyages ont été créées, comme l’espace Schengen. Cependant, la confiance est fragile et la demande est faible. Une résurgence des infections a déjà entraîné un recul, ainsi que de nouveaux confinements ou restrictions.

« C’est la première fois en 50 ans que le trafic aérien connaît une baisse aussi brutale, et la reprise sera très progressive : un retour au niveau de trafic de 2019 à Paris est attendu entre 2024 et 2027 », a déclaré Augustin de Romanet, président-directeur général du Groupe ADP (Aéroports de Paris), dans un communiqué de presse daté du lundi 27 juillet.

Airbus ne s’attend pas à ce que le trafic aérien revienne aux niveaux d’avant-pandémie avant 2023, voire même 2025, ce qui réduirait évidemment la demande pour de nouveaux avions. Le secteur aérospatial, c’est plus de 1,2 million d’emplois aux États-Unis et 215 000 emplois au Canada, ce qui génère un important excédent commercial dans les deux pays.

Le scénario le plus optimiste prévoyant un vaccin approuvé d’ici la fin de 2020 ou le début de 2021, les voyages et le tourisme sans restriction devront très probablement attendre la fin de 2021 au plus tôt.

Au cours du premier trimestre de 2020, environ 30 millions d’emplois ont été perdus dans le monde, soit plus que les 25 millions perdus pendant la crise financière mondiale. Au deuxième trimestre, on estime que 195 millions d’emplois ont été perdus et que 1,6 milliard de personnes employées dans le secteur informel ou dans l’économie à la demande sont en difficulté.

En raison de son importance et du grand nombre de personnes qu’elle emploie, l’effondrement de l’industrie du tourisme affectera de nombreuses autres industries.

1. La demande mondiale de pétrole a chuté. BP vient de déclarer une perte de 17 milliards de dollars et de réduire son dividende.

2. L’industrie du luxe n’est pas non plus à l’abri. LVMH (Louis Vuitton) a vu ses ventes baisser de 38 % au deuxième trimestre, car de nombreux achats de luxe sont effectués par des touristes visitant des villes comme Paris, Londres ou Hong Kong.

3. Même les entreprises technologiques, malgré un deuxième trimestre fort, pourraient éprouver des difficultés dans les temps à venir. Au deuxième trimestre, les revenus de Google ont diminué pour la première fois dans l’histoire de l’entreprise. Quatre-vingt-quatre pour cent des revenus de Google proviennent de la publicité et 15 % des voyages.

4. La ville de New York perdra environ 10 milliards de dollars américains en raison de la baisse des revenus, de la taxe de vente et des recettes touristiques. Avec un budget de 92 milliards de dollars, il sera pratiquement impossible de maintenir le même niveau de services sans augmenter les impôts ou obtenir l’aide des gouvernements des États et du gouvernement fédéral. Il est également probable qu’il y ait moins de services ainsi que des suppressions d’emplois. La ville de New York n’est pas seule; de Paris à Bali, le tourisme contribue de manière significative à de nombreuses économies locales.

5. Cela a également fait baisser les prix de l’immobilier, tant de la part des acheteurs internationaux que des personnes qui louent par le biais de plateformes à court terme, comme Airbnb.

6. En mai, le Royaume-Uni a vu les prix de l’immobilier baisser de 1,7 % par rapport au mois précédent, la plus forte baisse jamais enregistrée en 11 ans. Aux États-Unis, les prix de l’immobilier continuent d’augmenter, mais de nombreuses régions ont mis en place un moratoire sur les expulsions, ce qui signifie que les problèmes immédiats ont été transférés aux propriétaires et aux banques. Cependant, avec un taux de chômage de 11,1 %, il pourrait y avoir des problèmes à l’horizon.

Notre conclusion est que les effets de l’effondrement de l’industrie du tourisme se feront sentir dans tous les secteurs économiques et auront des répercussions négatives à long terme sur l’économie mondiale.

Plus que jamais, c’est l’occasion d’investir dans des sociétés sous-évaluées aux bilans solides, des sociétés rentables avec une bonne proportion de revenus récurrents qui augmenteront leur avantage concurrentiel et gagneront des parts de marché.

Bonne semaine.
L’équipe de Global Alpha

Fonds petite capitalisation internationale Ninepoint Rendements Composés¹ au 31 juillet 2020 (SÉRIE F NPP371)

1 MOIS ÀCJ 3 MOIS 6 MOIS 1 AN Début
Fond 2,0 % -12,0 % 6,9 % -10,6 % -3,4 % -1,7 %
Indice 1,7 % -7,2 % 8,3 % -6,3 % 2,4 % -1,9 %

1Tous les rendements et les détails sur le Fonds a) font référence à la série 30 avril, 2020; b) sont présentés après les frais; c) sont annualisés pour les périodes supérieures à un an; d) figurent au 30 avril, 2020. L’indice est composé à 100 % de l’indice MSCI EAFE Small Cap NR USD (CAD) et calculé par Partenaires Ninepoint LP en fonction des renseignements destinés au public à son sujet. 2 Le cas échéant, tous les chiffres sont annualisés et basés sur les rendements mensuels depuis la date de création. Le taux d’intérêt hors risque et le rendement minimal acceptable sont calculés en fonction du taux des bons du Trésor canadien sur une période mobile de 90 jours. Le taux de rendement ou la table mathématique présenté(e) n’est utilisé(e) que pour illustrer les effets du taux de croissance composé; son but n’est pas de donner une indication des valeurs futures du fonds commun de placement ou du rendement des investissements dans le fonds commun de placement. 3 Les dix principales participations en actions sont présentés au août 8, 2020. Les répartitions sectorielle et géographique sont présentés au 29 décembre 2017. Les pondérations sectorielles sont calculées en pourcentage du portefeuille de la valeur liquidative. Les totaux peuvent ne pas paraître exacts en raison de l’arrondissement. La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent les actifs ou passifs hors portefeuille.

Le Fonds est généralement exposé aux risques suivants. Veuillez consulter le prospectus du Fonds pour obtenir une description de ces risques : Risque lié aux CAAÉ; Risque lié à la concentration; Risque de credit; Risque de change; Risque lié à la cybersécurité; Risque lié aux marchés émergents ; Risque lié aux placements étrangers; Risque lié à l’inflation; Risque lié à la liquidité; Risque lié au marché; Risque lié à la réglementation; Risque lié aux opérations de prêt, de mise en pension et de prise en pension de titres; Risque lié à la série; Risque lié aux petites sociétés; Risque lié à un émetteur donné; Risque lié aux sous-conseillers; Risque lié à la fiscalité.

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