Mise à jour mensuelle
Depuis le début de l’année et jusqu’au 31 mars, le Fonds a généré un rendement total de 9,67 %, comparativement à l’indice S&P Global 1200, qui a affiché un rendement total de 11,94 %. Pour le mois, le Fonds a généré un rendement total de 1,13 %, pendant que celui de l’indice était de 3,25 %.
Fonds ciblé de dividendes mondiaux Ninepoint – Rendements composés¹ au 31 mars 2024 (série F NPP964) | Date de création : 25 novembre 2015
1M |
CA |
3M |
6M |
1A |
3A |
5A |
Création |
|
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Fonds |
1.1% |
9.7% |
9.7% |
18.3% |
22.5% |
9.1% |
9.7% |
8.4% |
S&P Global 1200 TR ($ CA) |
3.3% |
11.9% |
11.9% |
21.5% |
25.0% |
11.6% |
12.7% |
11.5% |
Le premier trimestre 2024 étant désormais clos, les investisseurs devraient se réjouir d’avoir participé au meilleur début d’année pour les marchés boursiers depuis 2019. En ce qui concerne les indices les plus suivis, le S&P Global 1200 a progressé de 11,94 %, le S&P500 de 10,56 % et le NASDAQ de 9,31 %. Bien que le thème de placement lié à l’intelligence artificielle ait continué à tirer les marchés vers le haut, la reprise a finalement montré quelques signes d’élargissement, l’indice S&P 500 à pondération égale ayant surpassé l’indice pondéré en fonction de la capitalisation boursière en mars. Si certains experts décrivent l’environnement comme une « bulle » d’investissement, après avoir examiné la prépondérance de la preuve, nous pensons que le principal moteur du récent rendement des actions est de nature plus fondamentale.
De nombreux points de données peuvent expliquer ce fantastique début d’année et soutenir nos perspectives optimistes pour le reste de l’année 2024. Plus important encore, après deux années de resserrement de la politique monétaire, l’inflation est clairement orientée dans la bonne direction. Selon les données de février (publiées en mars), d’une année sur l’autre, l’IPC américain est passé de 9,1 % à 3,2 %, et l’IPC de base de 6,6 % à 3,8 %. En outre, d’une année sur l’autre, l’indice des dépenses personnelles de consommation (la mesure d’inflation privilégiée de la Fed) est passé de 7,1 % à 2,5 % et l’indice des dépenses personnelles de consommation de base, de 5,4 % à 2,8 %. Heureusement, le resserrement des conditions financières n’a pas porté atteinte outre mesure à la santé du marché de l’emploi et le dernier rapport sur les emplois non agricoles a fait état de la création de 303 000 emplois en mars, tandis que le taux de chômage était relativement faible, à 3,8 %.
La croissance économique reste également robuste, avec un PIB de 3,4 % au quatrième trimestre aux États-Unis et des estimations préliminaires de 2,8 % pour le premier trimestre. Cela s’est répercuté sur les prévisions propres aux sociétés, les analystes en investissement prévoyant pour 2024 une croissance des revenus de 5,0 % et une croissance des bénéfices de 11,0 %, et pour 2025 une croissance des revenus de 6,0 % et une croissance des bénéfices de 13,4 %, d’après FactSet. Il est vrai que les évaluations du marché sont élevées, le ratio cours/bénéfice à terme du S&P 500 étant de 20,9x (supérieur à la moyenne décennale de 17,7x et à la moyenne quinquennale de 19,1x), le secteur des technologies de l’information étant en tête avec un ratio de 28,5x. Nous soulignons toutefois que la croissance des bénéfices dans le secteur des technologies de l’information soutient cette évaluation, puisque les bénéfices de 2024 devraient augmenter de 18,2 %, ce qui implique un ratio cours-bénéfice/croissance de seulement 1,6x par rapport à l’ensemble du marché, qui est de 1,9x.
Alors que les investisseurs sont confrontés à un torrent de données économiques et d’informations sur les entreprises, le plus grand débat sur le marché aujourd’hui reste le calendrier et le rythme des baisses de taux d’intérêt aux États-Unis. Étonnamment, le marché est rapidement passé des craintes d’une récession (et jusqu’à six baisses de taux d’intérêt anticipées en 2024) à l’idée que la croissance pourrait être trop forte (et que seules deux ou trois baisses de taux d’intérêt seront nécessaires en 2024). Nous ne voyons pas la nécessité d’argumenter avec les décideurs actuels et le plus récent diagramme par points du FOMC (publié le 20 mars 2024) projette trois réductions de taux de 25 points de base chacune jusqu’en 2024 et trois réductions de taux de 25 points de base chacune jusqu’en 2025. Nous pensons également que le président Powell s’est montré subtilement conciliant lors de la dernière conférence de presse et qu’il est demeuré engagé à réduire les taux lorsque l’inflation diminuera pour progressivement atteindre l’objectif de 2,0 % établi par la Fed. Cela semble indiquer que le président n’hésitera pas à laisser l’inflation suivre une tendance à la baisse sur une période prolongée, mais raisonnable, et qu’il ne ressent pas le besoin de risquer de nuire à l’économie à court terme pour atteindre son objectif. Par le passé, M. Powell a clairement indiqué que les réductions de taux devaient intervenir avant que l’objectif de 2,0 % ne soit atteint, faute de quoi les taux d’intérêt réels deviendraient trop restrictifs à mesure que l’inflation diminuerait.
Nos perspectives à court terme pour les marchés boursiers dépendent de deux scénarios différents. Si les baisses de taux sont moins nombreuses que prévu, la croissance des titres à très grande capitalisation devrait reprendre le dessus et offrir un rendement supérieur, mais si les baisses de taux sont conformes aux attentes actuelles, la reprise devrait continuer à se généraliser, car la croissance s’accélérera à nouveau dans la plupart des autres secteurs. Cela dit, les investisseurs doivent toujours être conscients qu’une correction de 4 à 6 % peut se produire à tout moment, pour n’importe quelle raison, compte tenu de la situation actuelle des évaluations. Ce serait tout à fait normal et constituerait probablement un bon point d’entrée pour les nouveaux investisseurs sur le marché boursier. Comme toujours, nous recherchons continuellement des sociétés qui devraient afficher des revenus solides, des bénéfices et une croissance des dividendes, tout en continuant à se négocier à des évaluations acceptables aujourd’hui.
Sur une base absolue, les secteurs des industries (+235 pb), des services financiers (+151 pb) et des biens de consommation de base (+137 pb) sont les principaux secteurs contributeurs du Fonds depuis le début de l’année, tandis qu’aucun secteur n’a nui au rendement.
Sur une base relative, la contribution positive au rendement des secteurs des industries (+107 pb), des biens de consommation de base (+71 pb) et de l’énergie (+74 pb) a été contrebalancée par la contribution négative de ceux des technologies de l’information (-300 pb), des services de communication (-53 pb) et des services financiers (-51 pb).
Notre position est actuellement surpondérée dans les secteurs de l’énergie, des services financiers et des industries, et sous-pondérée dans ceux des technologies de l’information, des matières et des services publics. Après quelques signes positifs le mois dernier, à mesure que nous nous rapprochons de la première baisse des taux d’intérêt du cycle, nous nous attendons à ce que la reprise du marché continue à se généraliser. Alors que le différentiel de taux de croissance entre le secteur des technologies de l’information et tous les autres se réduit au cours de l’année, nous prévoyons toujours une rotation vers des actions sous-évaluées plus conformes à nos mandats axés sur les dividendes en 2024. En attendant, nous restons concentrés sur les sociétés de grande qualité qui versent des dividendes et qui ont démontré leur capacité à générer une croissance régulière des revenus et des bénéfices tout au long du cycle économique.
Au 31 mars 2024, le Fonds se concentrait sur 28 positions, les 10 principaux placements représentant environ 43,3 % du Fonds. Au cours de l’exercice précédent, 16 des 28 sociétés dont les titres sont détenus par le Fonds ont annoncé une augmentation de leurs dividendes, avec une hausse moyenne de 1,8 % (la hausse médiane était de 4,1 %). Nous continuerons à suivre un processus de placement discipliné, en équilibrant des mesures de qualité et d’évaluation variées dans le but de produire de solides rendements ajustés en fonction du risque.
Jeffrey Sayer, CFA
Partenaires Ninepoint